Jean Thomas Bianchini : d'Acciola à Rio Negro (Brésil)
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Jean Thomas Bianchini : d'Acciola à Rio Negro (Brésil)
Bonsoir,
La famille Bianchini était présente sur le territoire communal au début du 20ème siècle.
Berger sur la propriété di i Sarri pendant plus de vingt ans, Jean Simon Bianchini , dit « Muchju », et son épouse Marie Madeleine Cianfarani restèrent à Campomoro jusqu’au début des années 1920.
Pendant la période de leur séjour Jean Simon et Marie Madeleine marièrent deux de leur filles avec des campomorais dont :
Marie Joséphine Bianchini (1892-1977) mariée le 30 août 1910 avec Laurent Simonpiétri (1885-1957)
Marie Félicité Bianchini (née en 1899 ) mariée le 11 avril 1918 avec Jules Marie Secondi (né en 1899)
Voici une photographie de Joséphine Bianchini datant des années 1970 devant sa maison de Belvédère.
Une troisième fille Marie Angèle épousa ensuite, au début des années trente, à Paris, où elle travaillait, un autre campomorais : Vincent Santarelli. C’est à Vincent Santarelli que l’on doit la photo de ses beaux parents Jean Simon Bianchini et son épouse devant leur maison d’Orasi où ils s’étaient retirés au début des années 1920. Cette photo date du début des années 1930.
Le patronyme Bianchini disparut ensuite de Belvedere Campomoro pendant plus de 50 ans et ce n’est qu’au début des années 2000 qu’un des petits enfants de Jean Simon Bianchini, Jean Bernard, s’installe à Belvedere avec sa famille. Jean Bernard est le petit garçon que l’on voit, accompagné de sa soeur Nicole, sur la photo suivante :
Mais qu’à avoir toute cette histoire avec avec le Brésil ?
Lisez donc les messages suivants si vous voulez en savoir plus....
La famille Bianchini était présente sur le territoire communal au début du 20ème siècle.
Berger sur la propriété di i Sarri pendant plus de vingt ans, Jean Simon Bianchini , dit « Muchju », et son épouse Marie Madeleine Cianfarani restèrent à Campomoro jusqu’au début des années 1920.
Pendant la période de leur séjour Jean Simon et Marie Madeleine marièrent deux de leur filles avec des campomorais dont :
Marie Joséphine Bianchini (1892-1977) mariée le 30 août 1910 avec Laurent Simonpiétri (1885-1957)
Marie Félicité Bianchini (née en 1899 ) mariée le 11 avril 1918 avec Jules Marie Secondi (né en 1899)
Voici une photographie de Joséphine Bianchini datant des années 1970 devant sa maison de Belvédère.
Une troisième fille Marie Angèle épousa ensuite, au début des années trente, à Paris, où elle travaillait, un autre campomorais : Vincent Santarelli. C’est à Vincent Santarelli que l’on doit la photo de ses beaux parents Jean Simon Bianchini et son épouse devant leur maison d’Orasi où ils s’étaient retirés au début des années 1920. Cette photo date du début des années 1930.
Le patronyme Bianchini disparut ensuite de Belvedere Campomoro pendant plus de 50 ans et ce n’est qu’au début des années 2000 qu’un des petits enfants de Jean Simon Bianchini, Jean Bernard, s’installe à Belvedere avec sa famille. Jean Bernard est le petit garçon que l’on voit, accompagné de sa soeur Nicole, sur la photo suivante :
Mais qu’à avoir toute cette histoire avec avec le Brésil ?
Lisez donc les messages suivants si vous voulez en savoir plus....
Dernière édition par Nimu le Mar 30 Déc - 22:50, édité 1 fois
Nimu- Messages : 256
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : Fianca l'ossu
Second épisode
Bonjour,
Notre résident campomorais Jean Simon Bianchini était le petit fils de Jean Baptiste Bianchini et de Marie Catherine Andreani qui furent bergers sur la propriété d’Acciola, à côté d’Orasi, autour des années 1850.
Jean Baptiste Bianchini et Marie Catherine Andreani eurent au moins quatre enfants :
L’un d’entre eux, Jean Thomas, est né à Acciola en 1848. Voici la transcription de son acte de naissance :
Personne ne peut aujourd’hui rapporter quel était le caractère de cet enfant.
Ce que l’on sait c’est qu’il se prit un jour de querelle avec son frère Marc-Ange à cause d’un dictionnaire.
Il quitta Acciola, puis Sartène, et on n’entendit plus parler de lui……
Notre résident campomorais Jean Simon Bianchini était le petit fils de Jean Baptiste Bianchini et de Marie Catherine Andreani qui furent bergers sur la propriété d’Acciola, à côté d’Orasi, autour des années 1850.
Jean Baptiste Bianchini et Marie Catherine Andreani eurent au moins quatre enfants :
L’un d’entre eux, Jean Thomas, est né à Acciola en 1848. Voici la transcription de son acte de naissance :
Personne ne peut aujourd’hui rapporter quel était le caractère de cet enfant.
Ce que l’on sait c’est qu’il se prit un jour de querelle avec son frère Marc-Ange à cause d’un dictionnaire.
Il quitta Acciola, puis Sartène, et on n’entendit plus parler de lui……
Nimu- Messages : 256
Date d'inscription : 04/02/2008
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Troisième épisode
Bonjour,
On perd ensuite la trace de Jean-Thomas Bianchini.
Pour sa famille de Corse il est "perdu". Certains disent qu'il serait parti "en Amérique".......
Jusqu'à ce que, le 16 septembre 2007, l'annonce suivante soit publiée sur le site de généalogie corse dont voici l'adresse : généalogie corse
Cette annonce anodine est le fil d'Ariane qui a permis de reconstituer l'histoire de Jean-Thomas Bianchini, plus de 120 ans après son départ de Corse.
C'est Arare Gonçalves De Santos, son petit fils, qui a posté cette annonce. Voici une photographie d'Arare :
et une de sa famille :
De gauche à droite : Maria Helena (sa fille), Dácio (son fils), Sueli (son épouse), Ararê, Carla (sa fille) e Adriana (sa fille)
Arare nous apprend ainsi que Jean Thomas a débarqué, à une date indéterminée de la fin du XIXème siècle dans le port de Paranagua (état du Parana, au Brésil).
Qu'est devenu Jean-Thomas Bianchini après ce débarquement ?
Vous le saurez bientôt..........
On perd ensuite la trace de Jean-Thomas Bianchini.
Pour sa famille de Corse il est "perdu". Certains disent qu'il serait parti "en Amérique".......
Jusqu'à ce que, le 16 septembre 2007, l'annonce suivante soit publiée sur le site de généalogie corse dont voici l'adresse : généalogie corse
Cette annonce anodine est le fil d'Ariane qui a permis de reconstituer l'histoire de Jean-Thomas Bianchini, plus de 120 ans après son départ de Corse.
C'est Arare Gonçalves De Santos, son petit fils, qui a posté cette annonce. Voici une photographie d'Arare :
et une de sa famille :
De gauche à droite : Maria Helena (sa fille), Dácio (son fils), Sueli (son épouse), Ararê, Carla (sa fille) e Adriana (sa fille)
Arare nous apprend ainsi que Jean Thomas a débarqué, à une date indéterminée de la fin du XIXème siècle dans le port de Paranagua (état du Parana, au Brésil).
Qu'est devenu Jean-Thomas Bianchini après ce débarquement ?
Vous le saurez bientôt..........
Nimu- Messages : 256
Date d'inscription : 04/02/2008
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Quatrième épisode
Bonjour,
Sur les traces de notre voyageur, transportons nous dans l’état du Parana au Brésil.
Bien que la date exacte d’arrivée au Brésil de Jean-Thomas ne soit pas connue, il est vraisemblable que c’est entre 1866 et 1885, lorsqu'il avait entre 18 ans et 37 ans, que Jean-Thomas Bianchini débarque à Paranaguà :
Le Parana est un état brésilien dont la population a une origine ethnique très diversifiée :
A la fois issue d’une immigration récente : allemands, arabes , espagnols, néerlandais, italiens, japonais, polonais, portugais et ukrainiens.
Mais aussi présente sur le territoire bien avant l’arrivée des premiers immigrants volontaires : africains descendants d’esclaves et surtout indiens brésiliens des groupes tribaux Jê, Tapuia et Tupi-Guarani (Carijó et Tupiniquim sur la côte; Tingüí dans la région de Curitiba ; Camé dans la région de Palmas et Caigangue and Botocudo plus à l’intérieur de l’état).
On peut trouver un résumé en anglais des mouvements migratoires qui ont contribué au peuplement de l’Etat du Parana sur ce site :
immigration européenne au Parana
On rapporte que les nouveaux immigrants se sont vite adaptés à leur vie au Parana, qui jouit d’un climat tempéré propice à l’agriculture. Un climat sans doute proche de celui que l’enfant d’Acciola avait connu auprès de sa famille en Corse.
Jean-Thomas quitte ensuite Paranaguà pour se rendre à Curitiba, capitale de l’état.
Voici la seule photo de Jean-Thomas Bianchini dont nous disposons :
A Curitiba il rencontre une immigrante polonaise, Maria Clara Domachowska, née à Brody, en Pologne le 9 aout 1866 :
Lorsqu’ils se marient, le 21 avril 1885, à la chapelle Sant’Ana de Abranches à Curitiba, il a 37 ans et elle 19 ans.
Voici trois photos de l'église Santana de Abranches à Curitiba :
Que sont devenus ensuite Jean-Thomas Bianchini et Maria Clara ?
Ca, c'est une autre histoire…….
Sur les traces de notre voyageur, transportons nous dans l’état du Parana au Brésil.
Bien que la date exacte d’arrivée au Brésil de Jean-Thomas ne soit pas connue, il est vraisemblable que c’est entre 1866 et 1885, lorsqu'il avait entre 18 ans et 37 ans, que Jean-Thomas Bianchini débarque à Paranaguà :
Le Parana est un état brésilien dont la population a une origine ethnique très diversifiée :
A la fois issue d’une immigration récente : allemands, arabes , espagnols, néerlandais, italiens, japonais, polonais, portugais et ukrainiens.
Mais aussi présente sur le territoire bien avant l’arrivée des premiers immigrants volontaires : africains descendants d’esclaves et surtout indiens brésiliens des groupes tribaux Jê, Tapuia et Tupi-Guarani (Carijó et Tupiniquim sur la côte; Tingüí dans la région de Curitiba ; Camé dans la région de Palmas et Caigangue and Botocudo plus à l’intérieur de l’état).
On peut trouver un résumé en anglais des mouvements migratoires qui ont contribué au peuplement de l’Etat du Parana sur ce site :
immigration européenne au Parana
On rapporte que les nouveaux immigrants se sont vite adaptés à leur vie au Parana, qui jouit d’un climat tempéré propice à l’agriculture. Un climat sans doute proche de celui que l’enfant d’Acciola avait connu auprès de sa famille en Corse.
Jean-Thomas quitte ensuite Paranaguà pour se rendre à Curitiba, capitale de l’état.
Voici la seule photo de Jean-Thomas Bianchini dont nous disposons :
A Curitiba il rencontre une immigrante polonaise, Maria Clara Domachowska, née à Brody, en Pologne le 9 aout 1866 :
Lorsqu’ils se marient, le 21 avril 1885, à la chapelle Sant’Ana de Abranches à Curitiba, il a 37 ans et elle 19 ans.
Voici trois photos de l'église Santana de Abranches à Curitiba :
Que sont devenus ensuite Jean-Thomas Bianchini et Maria Clara ?
Ca, c'est une autre histoire…….
Nimu- Messages : 256
Date d'inscription : 04/02/2008
Localisation : Fianca l'ossu
Cinquième épisode
Bonjour,
Curitiba…..
Capitale de l’état du Parana, Brésil.
Sur son blason : blé, raisins et araucaria, le fameux "pin du Parana" , des cultures qui pourraient aussi bien pousser en Corse.
Curitiba : une agglomération de 3,6 millions d’habitants en 2006
La ville ou se sont mariés, le lundi 20 avril 1885, Jean-Thomas Bianchini, d’Acciola, et Maria Clara Domachovska, de Brody.
Si nous examinons un plan de la ville de façon globale :
Puis, de façon plus détaillée :
Et enfin, plus précisément encore, nous remarquons la rue Marchanjo Bianchini :
Cet homme, qui a laissé son nom a une rue de la capitale du Parana était le fils ainé de Jean Thomas Bianchini et de Maria Clara. Le voici :
Il est remarquable que Jean-Thomas Bianchini, qui avait quitté la Corse suite à une dispute avec son frère Marc-Ange, à cause d’un dictionnaire, ait donné le prénom de son frère à son premier fils né au Brésil.
En réalité Jean-Thomas et Maria Clara eurent 10 enfants : cinq fils et cinq filles.
Marc-Ange (en brésilien Marchanjo) était l’ainé et Maria Helena la cadette.
Voici une photo ancienne des cinq fils de Jean-Thomas Bianchini :
Mais pourquoi une rue de Curitiba porte t’elle le nom de Marchanjo Bianchini ?
L’explication nous est donnée par Arare. Marchanjo a tout d’abord exercé les fonctions d’inspecteur des finances publiques de l’état du Parana, dans la ville de Rio Negro.Il fut ensuite nommé, par le gouverneur de l’état, directeur général des finances et, reçut, à ce titre, de nombreux hommages. Une villa lui fut offerte, une rue de Curitiba porta son nom et il existe même un poste fiscal de l’état qui est nommé Marcanjo Bianchini.
Voici la carte des districts fiscaux du Parana. Remarquons que les "postes fiscaux" sont localisés aux frontières de l'état. Dans cet état fédéral qu'est le Brésil ils jouent le rôle de "postes de douane" :
Et, en haut, à droite, celui qui porte le nom de Posto fiscal Marchanjo Bianchini :
Pour subvenir aux besoins d’une si nombreuse famille quelle profession exerçaient donc Jean Thomas Bianchini et son épouse au Brésil ?
Nous le saurons bientôt.
Curitiba…..
Capitale de l’état du Parana, Brésil.
Sur son blason : blé, raisins et araucaria, le fameux "pin du Parana" , des cultures qui pourraient aussi bien pousser en Corse.
Curitiba : une agglomération de 3,6 millions d’habitants en 2006
La ville ou se sont mariés, le lundi 20 avril 1885, Jean-Thomas Bianchini, d’Acciola, et Maria Clara Domachovska, de Brody.
Si nous examinons un plan de la ville de façon globale :
Puis, de façon plus détaillée :
Et enfin, plus précisément encore, nous remarquons la rue Marchanjo Bianchini :
Cet homme, qui a laissé son nom a une rue de la capitale du Parana était le fils ainé de Jean Thomas Bianchini et de Maria Clara. Le voici :
Il est remarquable que Jean-Thomas Bianchini, qui avait quitté la Corse suite à une dispute avec son frère Marc-Ange, à cause d’un dictionnaire, ait donné le prénom de son frère à son premier fils né au Brésil.
En réalité Jean-Thomas et Maria Clara eurent 10 enfants : cinq fils et cinq filles.
Marc-Ange (en brésilien Marchanjo) était l’ainé et Maria Helena la cadette.
Voici une photo ancienne des cinq fils de Jean-Thomas Bianchini :
Mais pourquoi une rue de Curitiba porte t’elle le nom de Marchanjo Bianchini ?
L’explication nous est donnée par Arare. Marchanjo a tout d’abord exercé les fonctions d’inspecteur des finances publiques de l’état du Parana, dans la ville de Rio Negro.Il fut ensuite nommé, par le gouverneur de l’état, directeur général des finances et, reçut, à ce titre, de nombreux hommages. Une villa lui fut offerte, une rue de Curitiba porta son nom et il existe même un poste fiscal de l’état qui est nommé Marcanjo Bianchini.
Voici la carte des districts fiscaux du Parana. Remarquons que les "postes fiscaux" sont localisés aux frontières de l'état. Dans cet état fédéral qu'est le Brésil ils jouent le rôle de "postes de douane" :
Et, en haut, à droite, celui qui porte le nom de Posto fiscal Marchanjo Bianchini :
Pour subvenir aux besoins d’une si nombreuse famille quelle profession exerçaient donc Jean Thomas Bianchini et son épouse au Brésil ?
Nous le saurons bientôt.
Nimu- Messages : 256
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